Et voilà. Je n'ai malheureusement pas pu ramener de photos convenables de cette excellente soirée. En revanche, j'ai pu faire quelques vidéos dont celle ci-dessus (de qualité moyenne, toutes mes excuses). Vous trouverez toutes mes autres vidéos de ce concert (et des autres) sur Youtube.
Cette soirée a commencé avec "The Letter G", live act solo franchement acid/techno. Une chose est certaine, ce jeune homme a trouvé le bouton magique pour pousser les infra-basses jusqu'à 11 sur l'ampli ... En revanche, il faut malheureusement souligner l'absence quasi-totale de charisme et de jeu de scène. The letter G est donc un très bon exemple des "dérives actuelles" en matière de live techno : un MacBook, Ableton Live et un contrôleur ... C'est suffisant pour faire des 12" ravageurs mais cela ne suffit pas pour occuper une scène. Néanmoins, on se surprend assez vite à suivre le rythme et, reconnaissons le, à se laisser emporter par ce flot ininterrompu de basses et de boucles acid. C'est pas vraiment de la dentelle raffinée mais c'est efficace, ça c'est certain.
Après ce set (très rapide, une vingtaine de minutes), on attend, sur une sélection un peu disco/un peu électro, l'arrivée des messies.
Les cinq membres de Hot Chip arrivent enfin sur scène au son d'une sirène qui va crescendo jusqu'à être coupée brutalement par un break de percussions qui sonne le début de Shake A Fist. Et dès le début le ton est donné : Hot Chip est peut-être un groupe de nerds mais ils sont là pour s'approprier la salle et y mettre le feu. Les titres s'enchaînent rapidement, sans beaucoup de respirations entre eux. On entend principalement des titres issus de "Made In The Dark" leur dernier album. Mais nous avons évidemment eu droit aux classiques "And I Was A Boy From School" et "Over And Over". Une petite accalmie semble se dessiner après une bonne heure de set avec le splendide "Made In The Dark" (cf. mon post de mercredi dernier) mais elle sera de courte durée puisque la fin du concert (ainsi que les rappels) se feront sur le mode dancefloor, avec en particulier un No Fit State amélioré par une reprise de Temptation de New Order (Oh, you've got green eyes ; Oh, you've got blue eyes ; Oh, you've got grey eyes).
En conclusion, un excellent concert, devant un public malheureusement pas toujours à la hauteur (même s'il faut reconnaître que la salle de l'Orangerie du Bota est petite et ne permet donc pas de rendre le public aussi fou qu'on le voudrait).
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