The Last Shadow Puppets, c'est Alex Turner, chanteur des Arctic Monkeys et Miles Kane, guitariste des Rascals.
Après avoir tourné ensemble pendant un moment, les deux amis ont décidé de travailler ensemble. Le résultat de cette collaboration s'appelle "The Age Of Understatement" et sortira le 14 avril. L'album homonyme sortira une semaine plus tard, le 21 avril.
Une visite par le site web du groupe s'impose pour les vidéos, très Franz Ferdinand pour le côté "esthétique RDA/URSS", mais n'espérez pas y trouver beaucoup plus d'infos. Dommage.
On commence avec le concours "Threadless loves Hot Chip". Un concours de design de t-shirts avec un thème imposé : Made In The Dark (du nom du dernier album de la bande de nerds) et une contrainte : l'utilisation d'encre glow in the dark, phosphorescente.
Les différents designs déjà déposés peuvent être consultés sur le site.
Et s'il vous prend l'envie de participer, vous avez jusqu'au 31 mars seulement !
Autre truc bien du moment, l'expo "Don't kill the vinyl"
Le vinyl à l’honneur
L’association Technopol organise dans ses locaux une série d’événements autour du vinyl et la fixation de la musique sur ce support. Don’t Kill The Vinyl, ce sera du 25 mars au 25 avril une exposition, une conférence, des ateliers mix, etc.
Don’t Kill The Vinyl ! Du 25 Mars au 25 Avril - Vernissage Jeudi 27 Mars à 18h30
Pour l’occasion, Technopol s’associe à Art Vinyl, qui a développé l’ingénieux système « Play & Display », cadre amovible qui permet de mettre en valeur tel un tableau les pochettes de ses vinyles préférés et de pouvoir les changer quand on veut, comme on veut.
Sur le modèle de la galerie Art Vinyl londonienne, Technopol présente « DON’T KILL THE VINYLS » en invitant les disquaires électroniques Parisiens ainsi que des labels et artistes français à accrocher leur sélection des plus belles pochettes de vinyles.
Parallèlement à l’expo, Technopol accueillera, dans sa galerie, des sessions pédagogiques avec :
des ateliers d’initiation au mix vinyles avec Olivier SOUBRA des ateliers des mixes avec les logiciels Mixvibes et Serato par Nick V et DJ Science
La conférence "Le Vinyle et les métiers du disque à l’heure de la dématérialisation" reviendra sur les conséquences actuelles de la digitalisation des supports musicaux et sur les pratiques artistiques. Mardi 15 Avril à 19h @ Technopol. Modération : Jean Yves Leloup.
Des shows cases rythmeront l’ensemble du mois chaque jeudi avec la participation des disquaires et des labels électros.
En mars et avril, découvres tes vinyles !!
Avec la participation :
des disquaires parisiens : Black Label, Ground Zero, Techno Import, My Electro Kitchen, Toolbox, 12 inch, Hardscape, Betino’s, Small Ville…
Des labels : Karat, Dialect Recording, Tigersushi, Expressillon.
Des plasticiens : Benjamin Rivière, Artkillart…
Retrouvez plus d'infos, la programmation, des forums
A partir de +- 5.30, Busy P envoie un remix de Baba O'Riley des "The Who" qui pourrait bien être le travail des deux justiciers.$ Encore un de ces tracks non officiel dont on n'aura jamais de copie clean (comme le Master of the puppets de Metallica)?
On peut raisonnablement se le demander quand on assiste à un concert de Gossip. En effet, bien qu'affectée d'une légère surcharge pondérale, cette chanteuse fait définitivement partie des plus dynamiques de l'époque actuelle, ce qui devrait en théorie lui permettre d'éliminer un nombre de calories considérable ...
Peu importe, ce n'est pas l'image qui fait le son. Et c'est bien le son qui m'intéressait dans ce concert, par ailleurs filmé pour l'émission "La musicale" de Canal+, présentée par Emma de Caunes.
Et je n'ai pas été déçu. Arrivé trop tard pour assister à la prestation des Blakes, j'ai malheureusement rapidement dû me rendre compte que la salle de l'Olympia est totalement protégée des ondes GSM. En clair, pas de portable donc je n'ai jamais réussi à retrouver ceux avec qui je devais assister à ce concert ...
Pas grave, l'essentiel c'est le son. J'assiste donc au premier concert de cette soirée tout seul et pas totalement concentré, espérant repérer une tête connue au milieu de la foule. Le set de Peter & The Pirates est pourtant fort convaincant bien que très classique tant dans sa composition (guitare, basse, batterie) que dans ses compositions.
20 minutes d'entracte. Essayer de capter un signal, envoyer des sms désespérés (vous êtes où ???), se lamenter devant la file au bar (pas grave, l'essentiel c'est le son ...), appeler et laisser un message désespéré (Emma, vous êtes où ?), se lamenter devant le seul t-shirt sympa mais qui n'existe qu'en coupe slim/cintrée/pétasse (pas grave, l'essentiel c'est le son ...), croiser Emma qui enregistre (trop mignonne mais là, pour les besoins de la télé, maquillée comme un camion volé).
Et arrivent les Kills. J'avoue, shame on me, avoir beaucoup entendu parler d'eux mais ne jamais avoir écouté aucun de leurs titres. Ironie du sort, le lendemain je découvrais dans Trax une longue interview de ce charmant duo. Est-ce parce que j’espérais toujours secrètement retrouver mes amis ? Je ne le sais pas mais là aussi je ne suis pas retourné par la prestation. Entendons-nous : tout y était pour que je sois convaincu : charisme du duo, énergie mise à interpréter leurs titres, bonne réponse de la salle. Et pourtant je suis resté assez insensible. L’utilisation faite de l’électronique est intéressante (The Kills = un guitariste/chanteur plus une chanteuse/guitariste. La partie rythmique est donc assurée par l’électronique) mais loin d’être révolutionnaire. En fait, insulte suprême faite au talent de ce duo, cette boîte à rythmes me fait parfois penser aux chanteurs du métro … Faut croire que XXXchange qui a produit une partie des titres n’a pas fait de miracles ici. Enfin, je suis content d’avoir pu découvrir en live ce groupe dont on parle tant. Et je le redis, même s’ils sont très doués, je ne suis pas sensible à leur musique. C’est pas grave, l’essentiel c’est le son.
20 minutes d'entracte. Essayer de capter un signal, envoyer des sms désespérés (vous êtes où ???), se lamenter devant la file au bar (pas grave, l'essentiel c'est le son ...), appeler et laisser un message désespéré (Emma, vous êtes où ?), se lamenter devant le seul t-shirt sympa mais qui n'existe qu'en coupe slim/cintrée/pétasse (pas grave, l'essentiel c'est le son ...), croiser Emma qui enregistre (trop mignonne mais là, pour les besoins de la télé, maquillée comme un camion volé).
Et arrive Gossip. Et là, je ne me souviens plus. Ils sont chez eux (le groupe a été fondé à Olympia, Washington), je suis entraîné par la foule, titillé par une énorme envie de décapiter le post-quadra à blouson de cuir poussiéreux qui a réussi à se coller devant moi, bercé par le mur du son que Gossip nous envoie à la figure, séduit par la grâce et l’élégance de Beth Ditto qui nous pète et nous crache à la gueule (si si, littéralement). Et pourtant on en redemande. Une énergie formidable, blah, blah, blah. Et une construction du set là aussi classique mais diablement efficace puisqu’il a fallu attendre le dernier morceau du dernier retour pour enfin se prendre dans la face le désormais célébrissime « Standing In The Way Of Control », popularisé par le remix magistral qu’en avait fait Soulwax. Et là, plus besoin de mots puisque vous avez la vidéo. Ce fut juste violent.
Une petite touche de kitsch pour terminer puisque Beth revient sur scène pour faire chanter « La vie en rose » à tout le public de l’Olympia. La môme a encore frappé. Argh.
Et voilà. Je n'ai malheureusement pas pu ramener de photos convenables de cette excellente soirée. En revanche, j'ai pu faire quelques vidéos dont celle ci-dessus (de qualité moyenne, toutes mes excuses). Vous trouverez toutes mes autres vidéos de ce concert (et des autres) sur Youtube.
Cette soirée a commencé avec "The Letter G", live act solo franchement acid/techno. Une chose est certaine, ce jeune homme a trouvé le bouton magique pour pousser les infra-basses jusqu'à 11 sur l'ampli ... En revanche, il faut malheureusement souligner l'absence quasi-totale de charisme et de jeu de scène. The letter G est donc un très bon exemple des "dérives actuelles" en matière de live techno : un MacBook, Ableton Live et un contrôleur ... C'est suffisant pour faire des 12" ravageurs mais cela ne suffit pas pour occuper une scène. Néanmoins, on se surprend assez vite à suivre le rythme et, reconnaissons le, à se laisser emporter par ce flot ininterrompu de basses et de boucles acid. C'est pas vraiment de la dentelle raffinée mais c'est efficace, ça c'est certain.
Après ce set (très rapide, une vingtaine de minutes), on attend, sur une sélection un peu disco/un peu électro, l'arrivée des messies.
Les cinq membres de Hot Chip arrivent enfin sur scène au son d'une sirène qui va crescendo jusqu'à être coupée brutalement par un break de percussions qui sonne le début de Shake A Fist. Et dès le début le ton est donné : Hot Chip est peut-être un groupe de nerds mais ils sont là pour s'approprier la salle et y mettre le feu. Les titres s'enchaînent rapidement, sans beaucoup de respirations entre eux. On entend principalement des titres issus de "Made In The Dark" leur dernier album. Mais nous avons évidemment eu droit aux classiques "And I Was A Boy From School" et "Over And Over". Une petite accalmie semble se dessiner après une bonne heure de set avec le splendide "Made In The Dark" (cf. mon post de mercredi dernier) mais elle sera de courte durée puisque la fin du concert (ainsi que les rappels) se feront sur le mode dancefloor, avec en particulier un No Fit State amélioré par une reprise de Temptation de New Order(Oh, you've got green eyes ; Oh, you've got blue eyes ; Oh, you've got grey eyes).
En conclusion, un excellent concert, devant un public malheureusement pas toujours à la hauteur (même s'il faut reconnaître que la salle de l'Orangerie du Bota est petite et ne permet donc pas de rendre le public aussi fou qu'on le voudrait).